« Virus volant.
— Vu l'agitation autour de la grippe aviaire, quelques petites réflexions à soumettre à votre sagacité. Faut-il rester zen, vu la vitesse à laquelle la grippe aviaire a quitté l'Asie du sud-est pour se propager progressivement en Asie centrale, et maintenant aux portes de l'Europe avec la Turquie et la Roumanie ? Rappellons d'abord que la grippe aviaire est une grippe… aviaire. Elle a la particularité d'être très léthale pour la volaille, mais aussi, il ne faut pas l'oublier, chez l'homme quand il est infecté. La première victime, c'est la volaille et les oiseaux. Probablement plusieurs centaines de millions de bêtes à plumes en sont mortes. Et que seulement une grosse centaine d'humains ont attrapé le H5N1, dont la moitié sont mort (dixit l'OMS), à chaque fois dans des populations où hommes et animaux vivent dans la plus grande promiscuité. Faut-il stocker les médicaments antiviraux chacun chez soi ou faire confiance aux responsables de la santé publique des Etats pour qu'ils organisent ce stockage? Faut-il enfermer toutes les volailles immédiatement, et voir disparaitre le bon vieux poulet de plein air ? Faut-il (clin d'œil à nos amis chasseurs) cesser de se battre sur l'ouverture de la chasse au gibier d'eau ? Faut-il abattre tous les pigeons urbains à titre préventif ?
Je n'ai pas de réponse. Et vous ? »
Denis Delbecq le 16 octobre 16 2005 sur ses Effets de Terre.
dimanche, octobre 16, 2005
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