jeudi, août 30, 2007

Expulsion, expulsion, c'est vite dit

Une suspension momentanée de la connexion libertalienne et je découvre ce texte sur Indymedia :

Expulsion d'un squat.

Fête de soutien au squat Libertallia pour le premier et deux septembre. - Le squat du Libertallia est en instance d'expulsion pour les semaines à venir. On organise une fête de soutien ce week end pour la vie et la pérénnité du squat afin de financer l'avocat pour l'appel. Venez nombreux car sarko en ce moment met les bouchées doubles et pas seulement au niveau des squats. Autres exemples. L'inflation qui se pointe sur les matieres premieres ; lait, pain etc, plus un krash bousier en perspective, youpy ! Il y a l'école aussi et j'en passe des meilleur sur la TVA et les taux d'intérêts de la BCE (cf. Trichet). Alors au moins remuez-vous pour le squat ce week end du 1 et 2 septembre. L'enjeu est important, il y a des familles étrangères qui y résident. Salut.
christian.
Merci Christian. Bon ok, c'est noté, 13 h. dans l'agenda. Bon, financer l'avocat pour l'appel, là n'est pas tant la question, déjà c'est un peu tard et, d'accord, en civil si tu n'allonges pas tu n'existes pas (et encore, entendu au sortir du tribunal: « pas la peine aux patrons d'acheter les juges, ils sont payés tous les mois »), là c'est déjà se payer un avoué, drôle d'individu investi d'une charge moyennâgeuse, un auxilliaire de justice comme ils disent, qu'il faudrait pour faire appel dans les règles (mais, les règles, quand on voit ceux qu'eux-mêmes en font) et pour quoi?... Bon, nul n'est censé ignorer la loi, mais même les meilleurs s'y perdent. S'il faut cependant entrer dans tous les détails des procédures et négociations actuelles, qu'il y en a que cela intéresse, je pourrai prendre le temps, après.

Samedi, on est là pour faire la fête. Se rencontrer aussi, parler de choses sérieuses même... C'est la rentrée. Nous avions prévu de commencer pas mal d'activités et de toute façon, l'aventure continue.

Au menu

Bon, donc à 13 heures samedi, enfin 13h., pour ceux qui veulent prêter la main par exemple - la veille au soir même (ven. 31 août) pour les répétitions de musiciens (19h. entrée libre) et les premières discussions, - sinon samedi, dans l'après midi, table de presses militantes, buvettes, expositions et ateliers, scènes ouvertes. A partir de 19h. : Projections (Guantanamo et autres...) + Concert avec Jah Prince, Chekiss, Jack, Social Trash Cash, Euroshima... + 22h. Sound system.

Dimanche, on verra.

Quant aux familles, il y aurait même des Français dans le lot, si, si. Mais bon, on prendra le temps de mieux s'expliquer. Samedi déjà. Et Christian et les autres, encore merci et au plaisir de faire plus ample connaissance.

A+
JM contact: collectif-libertalia@no-log.org / 06 14 58 04 92

mardi, août 28, 2007

Réunion ouverte à LIBERTALIA

Mercredi 29 à 18 h. à LIBERTALIA

En préparation festival résistance, ven. sam. dim. 1-3 sept. 2007 Une bataille de perdue, mais pas la guerre. A la suite de la réunion de samedi dernier, nous avons décidé de ne pas baisser les bras et tout en poursuivant les procédures, nous ouvrons nos portes ce week end pour un mini festival en cours de programmation à partir de vendredi soir.

En soutien au lieu, mais aussi aux autres luttes contre les maux de l'époque, de la traque aux sans papiers à la question des enfants arrachés à leurs parents par la DDASS, de l'assassinat du jeune Lamine Dieng à la discrimination et à la ségrégation en général, du néo-apartheid aux impasses politiques, sociales et environnementales de la politiques actuelle, contre la domination en général, pour, face à toutes les injustices qui nous touchent, aux politiques aveugles qui nous menacent, nous et notre avenir, continuer à lutter et inventer.

Projections, débats, concerts de reggae, de world, et de rock


Avec Jah Prince & the prophets, Rasco Family, Chekiss, Jack, Karol... + Guests, apparitions, scènes ouvertes & Sound System

Toutes propositions et participations sont bienvenues.

Réunion ouverte mercredi 29 à partir de 18h. A+

vendredi, août 24, 2007

C'est bien la rentrée

Tous ne chôment pas en août et nous venons de recevoir le résultat du délibéré de la juge, suite à une assignation le 3 juillet, qui ordonne l'expulsion des personnes et des associations présentes à Libertalia. Rien de bien surprenant, au vu de notre situation juridique, du contexte politique actuel et de la manière dont s'était déroulée l'audience, mais la décision prise le 7 août et qui nous est parvenue mardi 21, est assortie de la suppression de tous les délais, ce qui est plus préoccupant. Notre espoir était de disposer déjà d'un peu de temps à la rentrée pour nous faire entendre, la juge n'ayant pas voulu prendre en compte les personnes qui habitaient réellement le lieu, dont une famille avec plusieurs enfants à qui n'est pas plus proposée de solution de relogement qu'aux autres. La période n'est guère propice aux démarches, les services de la mairie qui jusqu’à présent n’ont pas daigné s’assurer du sort de cette femme et de ses trois enfants scolarisés, rechignant à reconnaître leur domiciliation dans la commune du fait de la nature juridique du lieu, leur répond maintenant d’attendre la rentrée, alors que selon les termes du commandement de l’huissier nous aurions déjà dû quitter les lieux hier... Une expulsion les renverrait à la précarité qu’ils ont connue pendant plusieurs mois, avant que l’église ne leur conseille de s’adresser aux étranges occupants de l’immeuble d’en-face. « On ne sait pas s’ils ont l’eau et l’électricité, mais vous verrez bien ce qu’ils peuvent vous proposer. » Pas le plus grand confort certes mais voilà qui permet déjà d’échapper à l’urgence du 115, à l’errance d’hôtels en hôtels, aux nuits passées dans les bus (merci la RATP) etc. Depuis d’autres les ont rejoints mais l’avocat de la partie adverse ne se montre disposé à nous accorder que quelques délais, à préciser... Il ne nous sera malheureusement peut-être pas possible d’organiser et d'accueillir à la rentrée toutes les activités prévues mais nous vous invitons à une réunion d'information et de concertation samedi 25 à 19h. au 89 av. de la République, Bagnolet, 93.

jeudi, août 16, 2007

La rentrée à LIBERTALIA

samedi 18 août 2007

Avec un peu d'avance, mais bon le temps est déjà à octobre et d'autres ne chôment pas. Pour se rencontrer, états des lieux, états des liens et des luttes, projections + débats avec les collectifs de sans-papier de Montreuil, 93 & autres + buvette associative. Soirée scènes ouvertes + concerts et sons pure roots.

à partir de 16 h.

Expositions et ateliers arts plastique BAMAR & Co, avec Henri LE BARS, Claire JAURAND et autres.

Buvette et restauration

19h. Projections, scènes ouvertes & débats

avec le Comité des Sans-Papiers Montreuil, 93

Sankara, l'Homme intègre
de Robin SHUFFIELD

L'homme intègre, c'est Thomas Sankara, président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Un homme hors du commun qui a tenté de bousculer pendant son mandat les idées reçues sur l'Afrique et les Africains. Ce film documentaire retrace les quatre années de pouvoir de ce chef d'état étonnant, surnommé le Che africain, et connu de tous sur le continent pour ses idées novatrices, son franc-parler teinté d'humour ravageur, sa fougue et son altruisme. À travers de nombreuses images d'archives, les témoignages de collaborateurs et d'hommes politiques de l'époque, ce film dresse le portrait de Thomas Sankara, jeune chef d'état assassiné pour avoir été trop vite et trop loin dans sa volonté de changement, tant au Burkina que sur le plan international. + programmation de courts-métrages.

21h. Reggae live, sons et rythmes du monde

avec JAH PRINCE & THE PROPHETS, CHECKISS, JO, JUMPING JACK FLASH & autres...


LIBERTALIA, 89, av. de la République, Bagnolet. Par la route entre la porte de Bagnolet et Montreuil-Croix de Chaveau, métro Robespierre ou Galliéni, bus (102) et noctambus devant le lieu (N16...), arrêt République-Robespierre.

mardi, août 14, 2007

Explorations # n

Le retour en force

De quelques fantômes que l'on croyaient passés aux oubliettes, entre autres,
  • sur le négationisme climatique, une bonne revue par Denis sur ses Effets de Terre ß, en particulier:
Négationnisme climatique: l’Australie pas en reste
  • et la fibre militariste des écrivaillons :
Les nouveaux galons de Libé
Rosalie

lundi, août 13, 2007

A peine le dos tourné

Depuis peu reconnecté, je n'avais pas encore relu l'article sucre, abandonné sans vigilance depuis des mois. Je recherchais la fameuse citation de Montesquieu, introuvable, quand je constate que c'est toute la section « Histoire » qui a disparu. Amputée. L'opération s'est déroulée en trois temps :

1. Le 5 septembre 2006. On (i.d. une adresse I.P.) sucre la sous-section betterave, sous prétexte de la transférer dans l'article sur la plante : « Déplacement de l'histoire de la betterave à sucre dans l'article Betterave » ;

2. Le lendemain, on toujours (une autre IP) effectue un « Déplacement de l'histoire se rapportant à la canne à sucre dans son propre article », la dite histoire de la canne n'ayant plus guère de sens dans l'article déjà mutilé : la section histoire se réduit alors à un moignon expurgé de toute référence à l'histoire économique, politique, scientifique... :

Le sucre est connu depuis l'antiquité sous deux formes : dans le miel et extrait de la canne à sucre. C'est la canne qui permet de produire les plus grandes quantités et sa culture s'est répandue dans le monde entier. L'histoire du sucre est donc fortement liée à l'histoire de la canne à sucre.
L'extraction de sucre à partir de la Betterave ne débute qu'à partir du XIXe siècle.


3. Ne reste plus, à un autre on certainement, qu'à supprimer ce qui subsiste...

Et le tour est joué... Bon restent bien peut-être quelques traces dans les articles Betterave et Canne à sucre. Pour mémoire, l'ébauche au premier septembre 2006...

Certes, il y avait encore du travail. Mais sans histoire, plus de problème, pas d'esclaves, moins de sueur, de sang et de douleurs pour le caprice de quelques-uns avant la masse. Ouf : le sucre est sauf. Wikipedix

dimanche, août 12, 2007

Un drôle de Tintin

Dans un article récent que Libé consacre à un hommage de dessinateurs argentins à Hergé, l'auteur fait remarquer que Tintin est un étrange journaliste que l'on ne voit jamais envoyer une seule dépêche au Petit journal. Il aurait pu noter que les albums eux-mêmes apparaissent dans au moins un des épisodes entre les mains de personnages : dans la bd, l'aventure et sa relation se confondent. Ma vie, elle, n'est pas une fiction et j'ai l'impression d'être comme dans ce passage d'Elise ou la vraie vie que je t'ai lu, une caméra qui enregistre mais dont ne sortent pas les images.

Mais, il n'y a pas de fatalité à retomber toujours dans les mêmes travers, même s'il sera difficile d'éviter certaines discussions, des retours en arrière un peu désagréables. « Toute amitié doit être recherchée pour elle-même; elle a cependant l'utilité pour origine. » Epicure

vendredi, août 10, 2007

Des nouvelles des foyers

Qui suis encore ce qui se passe dans les foyers? Mme Boisseleau fait toujours parler d'elle pour un foyer proche d'Annam, la Duée, juste au-dessus de la rue des Pyrénées, sur la gauche en montant, pas loin de l'emplacement de l'ancienne maison des Saint-Simoniens.

Sur Marginalia, Edgar a ramené un bon reportage du rassemblement rue de Cambronne.

Il y a aussi à la frontière du XIe, Bd de Belleville, un foyer, ADEF cette fois, en grève des loyers depuis mars, mais qui soutenu par le COPAF, profite de la situation pour médiatiser leur lutte.

Il y a deux week-end, le collectif m'a invité à une projection dans un foyer AFTAM du Haut-Montreuil. Une association du département distribuent de vieux films sur les foyers dont un sur celui d'Aubervilliers où a eu lieu l'incendie qui attira l'attention de militants sur la situation des travailleurs africains avant la création du GISTI... Mais ce soir au programme c'est Sankara.

Pour finir en chanson, une d'époque :

« Baladez-vous un peu dans les foyers putrides
Où on dort par roulement quand on fait les trois huit
La révolte qui gronde au foyer noir d’Ivry
Annonce la vengeance des morts d’Aubervilliers
C’est la révolte aussi au cœur des bidonvilles
Où la misère s’entasse avec la maladie
Mais tous les travailleurs immigrés sont nos frères
Tous unis avec eux ont vous déclare la guerre »
Les nouveaux partisans

vendredi, août 03, 2007

Reportage: Adoma nous (re)voilà !

Jeudi 2 août 2007, 42 rue de Cambronne, Paris 15ème, face au siège de l’Adoma (ex-Sonacotra)

On n’était pas nombreux, une petite quarantaine à peine. Militants en vadrouille estivale, résidents « sans-papiers » qui ont peur de se faire rafler, essoufflement des mobilisations ?…

(lire la suite)